Avertissement : Cet article ne contient malheureusement pas (beaucoup) de photos et contient plutôt des états d’âmes de voyageurs. Âmes non-sensibles, veuillez vous abstenir.
Remises en question
Après le bruit à Saïgon, après la pluie à Da Nang, on décide de longer la côte un peu plus au Sud, question d’aller trouver un peu de chaleur et de tranquillité, on l’espère. Parce que nous sommes, après tout, on va se le dire, en VACANCES! On ne va quand même pas passer notre temps à se faire chier alors que nous avons tout le temps du monde.
Mais qui dit prendre le temps, dit aussi avoir le temps de réfléchir (en tous les cas pour nous). C’est donc, à ce stade de notre périple que les questionnements et les remises en question commencent.
Est-ce qu’on fait vraiment la checklist de touristes pour se dire qu’on a vu les pays comme il se doit? (Mais franchement, selon qui? Selon quoi?)
Est-ce qu’on arrête de se faire chier avec l’itinéraire pour maximiser les visites?
Est-ce qu’on opte plutôt pour suivre le soleil et le beau temps, même si ça nous fait faire des zigzagues sur la map?
Est-ce qu’on se fie VRAIMENT sur ce qu’on lit sur Internet? Parce qu’on va se le dire les amis, entre les personnes qui font des REELS où tout est magnifique et les autres qui chialent sur tout et n’importe quoi sur les forums, la vérité est bien souvent... differente.
Au final, on en conclue qu’on ne doit rien à personne et qu’il n’y a aucune performance à y avoir ici. Depuis notre rencontre en Irlande il y a bientôt 10 ans, c’est devenu une évidence que Clément et moi ne faisons pas toujours les choses de façon conventionnelles. Clairement, ce n’est pas maintenant qu’on va commencer.
Bref! On décide qu’à partir de maintenant, on scrappe tout ça! Let’s just go and visit whatever the hell we want to, even if we might miss out on a few things. Ah! Et suivons le soleil! Parce qu’on va se le dire là, l’Asie est remplie d’endroits magnifiques mais, lorsque tu te retrouves à la pluie pendant des jours et que c’est full humide, it’s no fun.
Donc, une fois la boussole interne ajustée, le choix est simple : suivons le soleil et allons au Sud.
Nous quittons donc Da Nang et prenons un sleeper bus pour aller à Nha Trang. Pour ceux qui ne savent pas : un sleeper bus, c’est un bus où chacun possède son petit cocon, isolé par des rideaux, avec un siège-lit qui te permet de te coucher, un peu comme une chaise longue. Même si le trajet dure 9 heures, le confort est vraiment bien et Poupette elle, est au summum de sa best life. Vous auriez dû la voir : écouteurs sur les oreilles, yeux rivés sur sa tablette à écouter des films, la patte croisée dans les airs, le tout avec sa main dans un sac de chip ou un sac de mangues séchées ou des craquelins à la noix de coco... bref, toutes les sortes de snacks qu’elle arrive à nous soutirer pendant le trajet. Cette image restera d’elle restera longuement avec nous… et c’est clair que nous avons eu une parcelle de quoi elle aura l’air ado.


Nha Trang ou plutôt… Tropical Russia?
Comment décrire Nha Trang? Eh bien, on croyait que de savoir quelques mots en Vietnamien aideraient ici, mais…. T’es mieux de sortir ton Russe. Parce qu’ils sont PARTOUT ici. Même qu’ici, Ricki se fait continuellement accoster en Russe pour se faire vendre des tours. Elle doit souvent leur répondre : Sorry! I don’t speak Russian! En retour, est-ce qu’ils nous offrent des tours en Anglais? Pas du tout! Ils nous paraissent vraiment farouches comme peuple, les russes, et semblent rester entre eux. Même Poupette a tenté de jouer au parc avec des enfants russes et elle se fait ignorer lorsqu’elle tentait d’entrer en communication avec eux.
Arrivés à notre hôtel, on entend la mer et de notre lit, (je vous jure, aucune exagération) on la voit! Oh! Oui! Nous allons être bien ici!
Dès la première journée, on se rue à la plage. Quoiqu’elle soit tristement jonchée de poubelles par endroits, elle reste superbe. L’eau est magnifique et les vagues! Elles sont fortes, et intenses. On sent la puissance de la mer ici.
Des visites? Oui. Une seule. Des vestiges d’un ancien temple Khmer, en haut d’une montagne. L’endroit est joli mais, sans plus. Je pense que nous sommes encore saturés de notre Wat-O-Rama! Mais, le site est vraiment petit donc, même si on trouve le site joli, malheureusement, il n’y a pas le WOW! Factor. Quoique… si on tente de s’imaginer le petit regroupement de temples à l’époque, sur la falaise surplombant la mer, ça devait être un sacré bel endroit de recueillement. Nous avons tout même eu droit à un spectacle au temple. Des femmes habillées en costumes traditionnels dansaient dans une sorte de procession, chacune ayant un pot de céramique à la main. Elles étaient accompagnées par un homme qui jouait de la... flûte? Tu sais, celle jouée pour hypnotiser le serpent à sortir tranquillement d’un panier? (Vous l’avez là le visuel?) Et bien, nous avons eu droit à cette prestation pendant une dizaine de minutes. On ne sait toujours pas quoi en penser mais, Poupette, s’il y a de la danse et de la musique, ça fait bien son affaire.

Vue du boardwalk de Nha Trang (prise sur Iphone 14)

Vue du boardwalk de Nha Trang (prise sur Iphone 14)

Tranquille sur la plage (prise sur Iphone 14)

Vue du boardwalk de Nha Trang
Emploi du temps mollo
Alors, que faites-vous de vos 4 jours à Nha Trang vous vous demandez? Eh bien, c’est simple : on mange des Bahn mi (sandwichs), de la Bouffe Grecque (oui. C’est officiel, le riz et les ramen me sortent par les yeux. PU CAPABLE! Sorry my noodle peeps! I thought I could do better), des fruits frais et nous profitons de la plage en masse, coups de soleil à l’appui.
On termine nos journées en marchant sur le boardwalk au coucher du soleil, en même temps que plusieurs Vietnamiens. Ils se tiennent VRAIMENT en forme comme peuple et font beaucoup d’exercice physique, c’est motivant à voir.
Message pour Adeline
Lors de nos marches, Poupette s’amuse dans les modules de jeux et attaque une autre crainte, avec beaucoup de courage : celle de grimper sur les barres du module et arriver à se tourner tout en haut afin de redescendre de l’autre côté. Si je me permets d’écrire ceci ici Adeline, c’est dans l’espoir que tu nous lises lorsque tu seras plus grande, non pas pour te gêner mais pour que tu saches à quel point ta détermination nous a impressionné. Malgré tes larmes, malgré ta peur, malgré le fait qu’on te disait que tu pouvais tenter un autre jour, tu nous regardais droit dans les yeux et tu nous disais, en larmes : « Non! Je veux le faire! » Tu as été pour nous, la définition même du mot détermination. Quelle belle ténacité Poupette! Tu étais convaincue que tu y arriverais et tu n’as JAMAIS abandonné! Même que, le lendemain, tu y es retourné pour solidifier ta technique! On veut que tu saches que peu importe ce que tu feras dans ta vie, la nouveauté et l’inconnu peuvent être effrayantes mais, avec un peu de courage et de la détermination : You can do anything you set your mind to! On croit fort en toi mon chaton.
Notre dernier soir, assis dans des Bean bags, les pieds dans le sable, bière à la main, on discute sur la plage avec un couple d’Américains sur la vie en Asie. Ce qui a commencé par des commentaires sur le moron orangé à la tête de leur pays, est rapidement devenue une discussion fort intéressante sur la retraite et la possibilité de vivre ailleurs que dans son pays d’origine. Toutefois, la magie est dans le fait de bien prendre son temps en faisant le tour des pays pour trouver SON spot parfait. Preuve que ce n’est pas toujours la destination qui compte, mais le voyage pour s’y rendre (l’Alchimiste guys! Lisez-le si ce n’est pas fait). D’ailleurs, ce n’est pas le seul couple d’Américains que nous avons croisé qui font exactement ceci… C’est franchement inspirant et vient défaire plusieurs préjugés sur nos voisins du Sud.
Au bout de 4 jours, notre séjour à Nha Trang prend fin. Toutefois, on se rend compte que nous n’avons pas eu assez de plage. Comme la température ne sera pas au rendez-vous de Nha Trang à la région de Saïgon, on décide donc de partir pour l’île de Phu Quoc…

Coucher de soleil sur Phu Quoc (prise sur Iphone 14)
Phu Quoc
Nous commençons avec 2 semaines sur l’île. Cet endroit rempli d’expats et de touristes Russes et Polonais, est reposant. Tranquille et surtout, pas trop envahi. En tous les cas, pas encore…
2 semaines, au même endroit, au même hôtel. À bien y penser, c’est le plus long séjour au même endroit depuis que nous avons quitté la maison il y a un peu plus de 2 mois. My god que ça fait du bien. Avant de s’arrêter, on ne s’était pas rendus compte à quel point nous étions fatigués et que nous avions besoin de cette pause et d’être dans une petite bulle tranquille, dans notre bungalow 2 chambres. Poupette a son espace et en profite largement pour sortir ses jouets et s’installer, faire sa chambre et la décorer fièrement avec tous ses petits jouets qu’elle trimbale dans son sac à dos. Ça lui fait du bien et elle nous le nomme également.
Nos journées sont simples : piscine-manger-dodo. Le temps de piscine sera vraiment bénéfique pour Poupette : ces 2 semaines dans l’eau à temps plein lui donnent l’opportunité d’apprendre à bien utiliser un masque et tuba, ce qui lui sera grandement utile lors des destinations à venir. Mais, sa plus grande réussite : celle de nager sans flotteurs! La voir s’émanciper et développer davantage son autonomie… quelle fierté!
Au bout de quelques jours dans notre cocon, on se rend compte qu’on doit prendre des décisions. Nous n’avons pas d’hôtel de réservé la semaine suivante, aucun billet d’avion de booké pour quitter Phu Quoc et aucune idée d’où aller comme prochaine étape. Ah! Et, le nouvel an lunaire arrive aussi la semaine suivante. Comme 80% des Vietnamiens voyagent et prennent congé pendant une semaine, tout est au ralenti au pays. Donc, le choix est simple : on réserve deux autres semaines sur l’île, dans un autre hôtel.



Têt – Le nouvel An Lunaire
Comme c’est l’évènement de l’année, on décide d’aller voir ce qui en est. On part dans un des bus électriques gratuits de l’île (les VinBus), pour trouver le spot pour voir les feux d’artifices. D’après ce qu’on a lu, le spectacle devrait être prometteur. Mais comme nous n’en sommes pas à notre premier rodéo, on va juger de la grandiosité du spectacle par nous-mêmes.
Nous sommes des milliers de personnes amassés sur la route, qui était autrefois la piste d’atterrissage de l’ancien aéroport. On arrive à se trouver un spot, qui croit on sera tout près des feux. Debout, parmi les gens assis, on a l’air un peu perdus. Il y a très peu de touristes ici. Heureusement, une petite famille nous voit et nous offre, avec le sourire, les fameux petits bancs en plastique (pour ceux qui savent, vous avez le visuel) pour que l’on puisse s’asseoir avec eux.
Et le spectacle commence! Les feux de La Ronde (petit indice de l’âge de Ricki ici) peuvent aller se rhabiller. Wow! Quel spectacle nous avons droit. À chaque fois que l’on croit que c’est terminé, ça recommence de plus bel. Nous en avons de la magie plein les yeux. C’est, effectivement, grandiose!
Une fois les feux terminés, nous souhaitons bonne année à la petite famille et tentons de nous frayer un chemin parmi la frénésie de gens, stands, voitures et scooters, chacun sur son départ.
Happy Têt Phu Quoc!
Remises en Question… prise 2
Comme Têt n’est pas terminée, on continue nos journées tranquilles. La routine est simple : on prend notre petite marche jusqu’à la plage, nous passons l’après-midi à nager dans la mer et boire nos smoothies au Beach Club. C’est simple : tu commandes quelque chose à boire et ils te fournissent chaise longue et parasol, sympa non? Et, nous terminons nos journées à acheter des fruits frais au gentil Monsieur au coin de la rue, un festin fruité pour 4$! Sérieux! Je pourrais tellement m’y habituer.
Comme nous avons quelques jours tranquilles devant nous, on commence à organiser la suite du voyage. Mais qui dit organisation, dit questionnements. D’une part, on commence à être un peu homesick et Poupette nous verbalise également s’ennuyer de ses amis, de sa chambre et de ses jouets. Nous aimons l’Asie et, on ne se le cachera pas, c’est vraiment un bon rapport qualité prix. Mais on trouve qu’il nous manque quelque chose: en ce moment, tout nous semble redondant. Pour couronner le voyage, nous envisageons terminer nos 2 derniers mois en Indonésie et franchement, ni moi, ni Clément ne nous sentons emballés par cette idée. Mais, en attendant que l’inspiration pour la suite nous vienne, on réserve les dernières activités de l’île, avant notre départ de Phu Quoc.

Poupette à la poivriere (prise sur Iphone 14)

La belle cook (prise sur Iphone 14)

Triste zebre, triste zoo (prise sur Iphone 14)

Ricki au pays des nains (prise sur Iphone 14)
Marathon de Visites 1: La poivrière
On commence par visiter une ferme de poivre au Nord de l’île, qui offre également des cours de cuisine. On se dit que la visite de la ferme sera intéressante pour Poupette, afin qu’elle comprenne que les aliments ne viennent pas tout seuls du IGA. Par chance, la visite de la ferme avec les animaux l’intéresse grandement et elle nous pose aussi plusieurs questions. Et heureusement pour nous, l’endroit est joli et l’information fournie est également intéressante.
Une fois la visite terminée, on nous donne des tabliers et des toques, Let’s go! Aux fourneaux. Adeline trippe de se vêtir en chef, mais l’intérêt s’arrête là. Nous les parents pouvons tout de même suivre le cours, sans tracas, pendant que Poupette explore l’endroit. Pour ceux qui ne le savent pas, mon cher chum ne cuisine pas. Pas qu’il n’est pas capable, mais pour plusieurs raisons (on ne fera pas son procès ici, ce n’est pas le but) c’est moi qui cuisine à la maison. Et, ce, à Tous. Les. Jours. De. Ma. Vie!
La rumeur veut que ce que j’arrive à produire en cuisine est meilleur. Clément tient à préciser par contre, qu’il est un excellent commis en cuisine (j’atteste cette info) et que c’est lui qui se tape le ‘’cauchemar en cuisine de Ricki’’, c’est à dire l’état démoniaque dans lequel je laisse les lieux afin mettre un petit paradis dans les assiettes. (ben là! Clairement, je ne vais pas me taper la vaisselle en plus!). Bref! De retour à nous moutons…
Dès les premières directives, Ricki s’exécute et Clément réalise qu’il doit activement mettre la main à la pâte. Oh qu’il n’est pas de bonne humeur le Monsieur! Toutefois, malgré son inconfort, il s’exécute rapidement. Nous préparons tout afin de faire des Bahn Xeo (crêpe vietnamienne avec porc, crevettes, légumes) ainsi qu’un porc caramélisé. Mais, lorsqu’il s’agit de faire la cuisson, le chef me (Ricki) donne des baguettes pour cuisiner. Des osties de baguettes! Bon. On va prendre un temps pour vous dire que, eh bien… moi et les baguettes ça ne marche pas. On a beau me montrer, me le répéter et vivre en Asie depuis des mois, ça ne marche pas. Je me débrouille pour manger, mais est-ce que je suis habile au point de cuisiner avec? Seigneur non!
Voyant que le tout est sur le bord de brûler et clairement que le chef me regarde drôlement : Clément prend le relais. Pour quelqu’un qui était très loin de sa zone de confort, mon chéri, tu es t’en est tiré comme un pro! Je suis vraiment fière de toi et c’était beau de te voir, seul homme dans le groupe, cuisiner et flipper les crêpes full à l’aise, le sourire aux lèvres.
Marathons de Visites 2: le parc Sun World sur l’île d’Hon Thom
Notre prochaine visite consiste à se rendre tout au sud de l’île et traverser la baie jusqu’à l’île d’Hon Thom (l’île Ananas en Vietnamien), où se trouve un parc aquatique de Sun world. Pour s’y rendre? C’est simple : on part en direction de la ville Sunset Town et il suffit ensuite de faire un trajet de près de 8 kilomètres en téléphérique.
La ville de Sunset Town est dans le style kitsch antique européen qui n’a rien à voir avec les maisons et les baraquements dans lesquels vivent la population locale. Au cours de notre trajet, on aperçoit des rues entières de buildings de 5 étages complètement vides avec des affiches « à louer ». Les rares boutiques ouvertes se trouvent au rez-de-chaussée et les clients sont peu nombreux. On sent la ville sortie de terre où personne n’habite et qui n’est qu’un décor bien trop cher pour l’excursion qui nous attend… « encore quelque chose qui va mal vieillir », se dit-on à regret.
La traversée en téléphérique de 15 minutes passe d’île en île au-dessus de la baie, et offre des vues panoramiques vraiment magnifiques… et terrifiantes à la fois. Je ne sais pas si vous réalisez, mais 8km dans une cage en verre avec 20 personnes, suspendus à 160m de haut au-dessus de la mer, ça fait monter l’anxiété d’un cran. Une fois arrivés sur l’île, petit détour pour aller faire un Roller Coster qui décoiffe et manger puis on s’attaque au Parc aquatique.
On commence tranquillement les manèges d’eau. Au début, Poupette n’est pas certaine d’attaquer avec les grandes glissades. Mais, avec un peu de patience, d’observation et d’explications, elle décide de se lancer avec nous. On décide de faire une descente en grosse tripe de 6 personnes, en passant dans des tunnels colorés qui termine avec une descente un peu abrupte. Par chance, nous avons 3 jeunes avec nous super gentils qui l’encouragent tout le long (surtout quand Poupette a les yeux ronds et ne semble pas du tout sûre d’elle à la dernière descente) et l’applaudissent à la fin. Une fois sortis de la piscine elle nous regarde et nous dit : On recommence? Bravo! Poupette, une autre belle étape de franchie. En gros, nous avons passé l’après-midi à faire des descentes assez impressionnantes pour notre petite Poupette et ce, sans presque aucune attente car, Têt est terminé et pour une raison dont on l’ignore, il y a à peine du monde dans le parc. Mais peu importe la raison, nous, en on profite.
Marathon de Visites 3: le safari
De l’autre côté de Phu Quoc, sur la pointe nord-ouest, se trouve l’attraction majeure de l’autre « gros joueur » du Vietnam: la ville de Grand World, avec son parc VinWonders et un peu plus à l’écart Vin Pearl Safari. Nous y avons réservé 2 jours complets, nos 2 derniers sur l’île, dans un package tout inclus. Pour y aller, on prend gratuitement le… VinBus électrique (vous voyez la thématique Vin?) et on décide de commencer par le safari.
Et là, c’est la déception. Parce qu’on s’attendait vraiment à un safari dans le sens où les bêtes allaient être libre de bouger au moins sur quelques km2. Mais ce safari n’en a que le nom, la plupart des bêtes sont tristement enfermées dans leur enclos. La principale attraction, le « safari » en question, on le découvre en prenant une navette pour passer à travers différents secteurs entourés de grillage de 5m de haut, et séparés par des portiques à double portes… Pas beaucoup d’ombre, peu d’espace et peu de variété d’espèces… pauvres bêtes!
Bref, c’est un triste zoo avec un circuit en bus. On l’a fait parce que ça faisait partie du package, et on n’a pas été impressionné… C’est officiel, nous serons un méchant bout, voire des années, avant de visiter un zoo quelconque. It’s just too heartbreaking.
Marathon de Visites 4: VinWonder, le Disney land du Vietnam
Après la triste matinée au ‘’Safari’’, on sacre notre camp au parc d’amusement. Dès notre entrée, on aperçoit le gigantesque château à la Disneyland au loin. L’ambiance est complètement différente ici, on y sent la magie. On décide de faire un tour du parc, pour recenser les manèges. C’est en faisant une balade qu’on se rend compte qu’il y a des sections à thèmes : les contes pour enfants, les vikings, le far West, les pirates, la Grèce antique etc etc …
Comme il fait super chaud, on décide d’aller dans le parc aquatique, question de se rafraîchir. Oui! Oui! Au nord de l’île, il y a un autre parc aquatique !!! Malheureusement pour Poupette, elle n’est pas assez grande pour faire les grosses glissades, mais on y trouve tout de même notre compte et ce jusqu’à la fermeture. Au point que mademoiselle nous fait une petite crisette, c’est dur de quitter l’eau et la journée est déjà bien longue pour ses petites pattes de 5 ans. Allez, un peu de courage, un spectacle avec feux d’artifices, jets d’eau illuminés, baguette magique, prince et sorcière t’attend devant le grand château! De quoi conclure la journée sur une belle note.
Pour notre retour le lendemain, nous avons au menu des bouées chez les Vikings (pas au goût de Poupette qui n’aime pas se faire arroser, tel père, telle fille!), un tour dans Fantasy Land pour une rencontre avec Alice et surtout un gigantesque aquarium en forme de tortue.
Au départ on y allait pour le spectacle de « sirènes » dans le grand bassin, mais on a été impressionné par la quantité et la variété de poissons, qui égalait facilement celui de Singapour. Pas mal pour un parc d’attractions!
Comme on vous l’a dit, ça roule pas mal dans nos têtes pendant ces derniers jours à Phu Quoc. On prend conscience qu’en mai 2025, cela fera 6 mois qu’on sera en Asie du Sud-Est. On a beau aimer ça, ça nous prend quelque chose de différent pour garder la flamme jusqu’à notre date ultime de retour fin juillet.
Alors on a fait le point sur notre voyage et, on a pris la décision de ne pas terminer notre Masterplan en Indonésie. Billets d’avions réservés et « hébergement » payé, c’est officiel, nous passerons nos 2 derniers mois de liberté dans un pays dont on ne pensait pas y mettre les pieds. En tous les cas, pas de sitôt…
L’Australie!
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