Sukhothai – L’Aube du Bonheur
Après quelques jours à rien faire autre que piscine-manger-s’entraîner et dormir, Ciao! Bye! Chiang Mai! On prend la route pour Sukhothai, une des anciennes capitales de Thaïlande, et son parc historique : un must de la Thaïlande.
Dès notre arrivée sur le site de notre homestay, une dame nous accueille avec Google translate, nous montre notre ‘’cabane’’ qui sera notre maison pour les prochains jours. Quand on dit cabane, franchement, on veut plutôt dire un bungalow, avec de magnifiques meubles en bois, un IMMENSE balcon-terrasse avec sofa, un lit... Bref! À date, de tout nos hébergements, c’est nettement le plus beau, et le plus propre que nous avons eu (Chiang Rai à 20$ la nuit ? On se souviendra).
La dame nous laisse nous installer et part. Elle revient à peine 5 minutes plus tard, avec des jus de fruits frais pour tout le monde. Elle fait de beaux yeux à Poupette et lui demande si elle veut prendre une marche avec elle. Poupette accepte et Maman suit. La dame, d’une douceur infinie, prend la main d’Adeline et lui baragouine qu’elle veut lui montrer des chats. On marche à travers le Homestay et c’est magnifique. Nous sommes bordés par une rizière et il y a des fleurs, des plantes et des sculptures en bois partout. Et, c’est là qu’elle nous amène dans sa maison. Le behind the scenes, pour nous montrer… une trentaine de canards (ah! Ducks !!!!!). Poupette est émerveillée. Lors du chemin de retour à notre bungalow, d’autres dames dans le homestay s’arrêtent pour lui faire des coucous et semblent sous son charme. Aaah! Poupette!
Le soir on part à la découverte de old town Sukhothai (ne cligne pas des yeux, sinon tu vas le manquer). Malgré le fait que c’est petit, ça l’a vraiment du cachet. On marche sur les petits ponts illuminés qui mènent vers un bouddha dans son petit Wat sur sa propre petite île. Le night market, se trouve juste en face, les marchands sont alignés pour vendre toute la bouffe possible. Oufff… on n’y comprend rien, nous sommes loin de Chiang Mai et de sa facilité. Mais, on ne va quand même pas se plaindre et on y trouve notre compte et pour pas cher en plus (Pad Thai à 40bahts? OH! Que OUI!) Le summum, c’est qu’il y a plein de tapis qui longent la rive avec des petites tables, afin de s’installer, assis par terre pour manger nos trouvailles.
Le lendemain matin, notre Mamie Thaïe revient à la charge : « Time for eat! » nous annonce-t-elle! Sérieux! Elle nous sert un buffet : Café, Chocolat Chaud, Toasts, Soupe, Riz frit avec œufs, fruits. C’est hallucinant la quantité qu’il y a sur la table (et nous aurons droit à ce buffet gargantuesque, et dont les plats changent, tous les matins). On tente d’en manger le plus possible mais, Holy Shit! Impossible d’en venir à bout. Il paraît que dans la culture Thaïe, c’est poli de laisser de la nourriture dans son assiette, et bien, nous sommes certainement à l’apogée de la politesse même.
Est-ce qu’on vous a dit que Mamie Thaïe est revenue une heure plus tard avec cadeaux et collations pour Poupette et qu’elle a insisté pour l’installer sur la terrasse dans les arbres, afin qu’elle puisse dessiner à l’ombre? Eh bien voilà! Une vraie vie de pacha!
Nous sommes vraiment reconnaissants des belles attentions à l’égard d’Adeline mais, malgré le fait que Mamie Thaïe est super gentille, elle est quelque peu envahissante. En fait, pour être honnête, c’est même gossant. Dès que nous sommes au homestay, elle vient voir Poupette en lui donnant mille et un trucs et nous avons dû mettre une limite lorsqu’elle a demandé à notre fille de 4 ans de l’emmener en scooter au market. NOOOOO! C’est beau la gentillesse but, we’re clearly not ending this trip by having a true story drama movie made of our lives.
Découverte des Temples
Le premier après-midi, on part faire un petit tour de reconnaissance du complexe de temples, question de bien rentabiliser notre temps et surtout, pour optimiser la lumière (dit la blonde du chum photographe). Comme le parc de temples et plutôt grand, on décide des louer des vélos. Après avoir choisi nos bécanes, dont un rose pour Poupette, on part! Adeline est littéralement aux anges. Au bout de 5 minutes elle se tourne vers nous et nous crie : C’est ça la belle vie! C’est les vacances! Sa Bonne humeur est contagieuse.
10 minutes plus tard, Mademoiselle prend une débarque alors qu’elle chante à tue-tête, et c’est le coude et le menton qui prennent! Gros pleurs, grosses émotions, mais Adeline rembarque tout de suite après, comme une grande. Fiers de toi Poulette!
Clément - On a lu quasiment partout que l’entrée du parc était possible à partir de 6h30, et on voulait profiter de notre situation privilégiée (homestay proche et voiture) pour vivre un moment spécial. Le lendemain, on se lève donc un peu avant l’aurore (5h30) pour essayer de profiter du lever de soleil sur les temples. On arrive à l’entrée 10 minutes en avance, et là on nous fait comprendre que le complexe principal, le plus beau, n’ouvrira qu’une demi-heure plus tard (en fait 40 minutes plus tard) ... Et d’ici là le lever du soleil sera largement passé. On est déçu, mais la dame nous indique un autre endroit (le « Wat Saphan Hin », pour la collection) qui est lui ouvert pour y admirer le lever du soleil. Une chance, le 7Eleven, lui, est toujours à l’horaire et nous fournit un café pour le chemin.
Arrivés sur le site, on monte une grosse colline avec un Buddha tout au sommet. L’aube est déjà passée, mais le soleil perce au travers du brouillard qui se trouve à la cime des arbres. Entourés d’une douce et chaude lueur, on contemple la vue, cela apaise (un peu) notre déception et nous remet du bon pied.
Le Wat Si Chum
Ricki – Je voulais vraiment voir ce Wat. En gros : c’est un gigantesque Buddha a la main dorée dans un alcôve. Le gros avantage d’arriver au (presque) lever du soleil, c’est que la gang de touristes eux, ne sont pas encore là. Alors qu’on approchait la statue, on pouvait apercevoir sa grosse face (toujours en regardant vers le bas ce bon vieux Buddha, il ne fait jamais le cadeau de regarder vers une autre direction) par-dessus les murets qui le cachent. Quel privilège qu’on a eu de pouvoir l’admirer avec si peu de gens autour. En rentrant dans l’alcôve, on s’est rendus compte qu’il y avait un couple qui faisait des prières et donnait leur offrandes (plateau de thé - avec la théière, biscuits, fruits et même un plat de soupe). Comme on a voulu leur laisser un moment car, l’espace y est restreint, nous sommes sortis. Au bout de quelques minutes, le couple sort et nous encourage à y aller nous aussi, pour avoir notre moment privilégié. Et donc, nous avons pu avoir un temps à contempler Buddha à Wat Si Chum, avec toutes ses offrandes, dans la douce lumière du matin, seuls et en silence avec pour seuls sons, les chants des oiseaux.
Le reste de la journée a été plutôt tranquille, on est retourné faire du vélo pour faire plaisir à Poupette (un petit miracle qu’on n’allait pas laisser passer, vu comment on lui avait poussé dans le c#l pour en faire chez nous et que Mademoiselle voulait rien savoir!!!).
Le lendemain, le trip de Wat se poursuit direction Ayuttaya.
Ayuttaya
Ça paraît qu’on approche Bangkok. La circulation est intense. Ici, il y a sans cesse des bus de 2 étages, ou plutôt des édifices sur roues. On a choisi un homestay hors du centre question d’avoir de quoi d’un peu plus…. beau.
Notre homestay est en bordure d’une petite rivière. Assise dans une chaise longue, je regarde l’eau, loin d’être limpide (des sacs remplis de déchets suivent le courant). Je me tourne vers Clément : tu penses qu’il y a des crocos dans l’eau?
Lui : J’sais pas mais, je ne me baignerais pas dedans pour 1 000 000 $.
Allez, on part manger une pizza sur feu de bois. Ça y est! À peine 1 mois en Asie et le riz : pu capable! Ce n’est pas que je n’aime pas les plats Thai, au contraire mais... riz+riz+riz+riz= mal de bedon garanti!
Le lendemain matin en prenant mon café : Ah! Ben Criss! Clement!!!!!! Check!!!! Un Croco! Notre voisin Suisse au 2e, No it’s a Water Varan (sérieux! Allez googler ça un varan d’eau. C’est immonde! Ça pis un croco, same thing. Ewwwww…. Insérer frisson de dégoût). Adeline elle, trippe sa vie, elle tente même d’interagir avec.. YARK!
Ayuttaya est-elle aussi une ancienne capitale de la Thaïlande. Et devinez ce qu’on trouve principalement dans les anciennes capitales de Thaïlande? Ba oui! Encore des ruines et des Wats!
On a évidemment fait notre « petit » tour de tout ça (je dis petit, mais Ayuttaya était quand même une des plus grosses villes mondiales du XVII siècle). C’était beau, évidement. Est-ce qu’on est tanné des Wats? Saturés, oui. A force d’en manger tous les jours, tu ne l’apprécies plus. Mais c’est sur notre chemin alors il faut en profiter tant qu’on peut. Pour les semaines à venir, on sait qu’on fera autre chose.
Fête du Roi Rama X
Jour férié national! C’est la fête du roi! Ça veut dire quoi? Tu mets ton plus beau chandail jaune et tu te rends au Wat royal (ce qu’on a appris alors, que c’était bondé de monde, comme l’autoroute 15 le vendredi après-midi). Les gens sont en congé. Ils en profitent, tout comme nos voisins, de l’autre côté de la rive.
Karaoké from Hell
On revient de nos visites vers midi. C’est alors qu’on entend du monde sur la terrasse l’autre côté de la rive. Clairement, c’est le gros party. Ça boit, ça parle fort and it must be 5 o’clock in their hearts. Ils trinquent au roi et la vie est belle. On décide de s’installer sur notre terrasse, question de prendre ça cool avant de retourner faire des visites (quand il fait 34 degrés, gros soleil, et que tu dois te couvrir jusqu’aux coudes et jusqu’aux genoux, tu prends un break entre 13hres et 15hres, histoire de t’épargner un peu). Nos charmants voisins voient Poupette et tente de lui parler. On lui demande de les ignorer (protocole gens intoxs) et c’est là que le vrai fun commence. Ils sortent la machine à Karaoké. Bon. Je respecte ceux qui aiment chanter du Céline à tue-tête (tousse, tousse, la gang de filles de Puvi) mais, clairement, ce n’est pas ma tasse de thé. Ben eux : ils aiment tellement ça qu’ils ont chantés, à tue-tête (on arrivait plus à être dehors) pendant 8 heures. Oui. Vous avez bien lu : 8 HEURES de temps à se faire chanter des tounes Thaïs. Je ne parle pas Thai et je peux vous jurer que la gang de mononc’ ne savaient pas le 3/4 des paroles. Même les proprios sont venus s’excuser, et ont tenté de les faire arrêter mais, rien à faire. Ils ont chanté jusqu’à ce qu’ils soient passed out à 21 heures.
Après la prestation de nos charmants voisins, le lendemain, on pack le char. On est fin prêt pour la plage...
Playa! Here We Come!