2 mois plus tard, nous revoilà en Thaïlande, mais cette fois-ci, pour explorer ses plages. Notre arrivée se fait facilement et on retrouve rapidement nos repères. Même Poupette nous dit : Regarde! Un Seven D’Eleven (on n’ose pas la corriger, c’est beaucoup trop cute).
Phuket
Nous arrivons le soir à notre auberge de jeunesse dans le Old Town de Phuket. Notre passage dans cette ville sera bref. Nous avons décidé de rester dans le vieux secteur, car c’est plus abordable mais aussi parce que d'aprés notre recherches c’est moins le secteur party. Parce qu’on va se l’avouer, nous avons un historique de voisins qui aiment se lâcher lousse au karaoké, donc on tente de réduire nos probabilités.
Le lendemain on réserve un scooter et on part faire des visites de temples et pagodes sous le soleil ardent, en pleine matinée. C’est joli... mais si on compare aux Wats dans le Nord du pays en plus de ceux que l’on vient tout juste de visiter au Cambodge, mettons que ça nous en prend un peu plus pour nous épater. Pas que nous sommes des pros ou des snobs de temples là…. Mais, on a maintenant pas mal de la visite de temples sous la cravate.
Ao Nang – Usine à Touristes
De retour dans notre chambre, question de profiter un peu de l’air clim, on se demande quoi faire. En regardant sur Google Maps, on se rend compte qu’il y a un Hard Rock Café de l’autre côté, dans le secteur Ao Nang. (Fun fact : On collectionne leurs verres depuis notre premier road trip improbable à New York, il y 10 ans. Nous en avons beaucoup trop à la maison, mais on est trop investi à ce stade-ci pour abandonner). Let’s go! Ça nous donne également la parfaite occasion d’aller voir si c'est bien la plage et l’ambiance party qu'on s'imagine. Le chemin pour s’y rendre est un peu chaotique, ça va dans tous les sens et la pente finale avant d’arriver dans le secteur est IN-TENSE! Clément vous dira qu’il n’y avait rien là, mais moi, j’ai fermé les yeux en priant petit Buddha de nous sortir de là indemnes.
En arrivant de l’autre côté, c’est effectivement tout à fait l’inverse du Old Town : Deux mecs se promènent dans une boîte à pick-up avec un speaker HURLANT - of course - l’information (à répétition) sur des matchs de Muay-thaï – TOMORROW NIIIIIGHT! NIIIIGHT! NIIIIGHT! Des restaurants et des bars s’enchaînent pour plaire à tous les goûts, ainsi que des boutiques souvenirs à n’en plus finir. On se rend compte aussi que tous les stands à souvenirs et vêtements sont tenus pour la plupart par des Hindous. Bon. Je n’ai ABSOLUMENT rien contre les Hindous, mais je suis un peu surprise que les boutiques ne soient pas tenues par des Thaïs. C’est vraiment très différent du Nord du pays.
On trouve notre fameux Hard Rock Café, et on espère y boire un verre au frais avant d’aller voir la plage. Pas de bol, on a l’impression de rentrer dans une bibliothèque. Malgré la musique qui joue, c’est super calme et il n’y a pas un chat. Clairement, on achète notre verre et on part d’ici et vite. En sortant, direction la plage principale! Elle est bondée de monde qui boivent et se prélassent au soleil. Finalement, il y une bonne ambiance. Mais l’eau, elle, est visqueuse à cause de tous les bateaux à moteur qui viennent s’accoster dans la baie. Franchement, c’est dégueu...
On savait que Phuket est victime du tourisme de masse, mais on ne savait pas à quel point. On sait aussi qu’il y a de belles plages « préservées » plus loin, mais le soleil commence à se coucher. Alors plutôt que de continuer à accumuler les déceptions, on retourne de l’autre côté à Old Town. En se promenant sur l’artère principale, alors que la douce lumière de la fin de journée éclaire les vieux bâtiments, on se trouve un pub question de finalement boire un verre. Et nous voilà assis, géante Chiang à la main, très heureux de notre choix de retourner dans Old Town.
Old Town Phuket - Prise avec Iphone 14
Old Town Phuket - Prise avec Iphone 14
Old Town Phuket - Prise avec Iphone 14
Khao Sok AKA Boubouville
Une de raisons pour lesquelles nous avons commencé avec Phuket, c’est parce que ça nous permettait d’atteindre le parc national de Khao Sok plus facilement. Après un périple nauséeux de quelques heures en bus (God Bless le Gravol Gingembre!), nous y voilà.
Comment décrire notre arrivée… Nous sommes largués à la ‘’station de bus’’ (terrain vague poussiéreux à souhait avec une sorte de chapiteau fait de tôle et de toile) tenue par une dame qui n’a probablement pas sourit depuis les années 80. Elle tient les rênes SERRÉES de son stand.
En même temps que l’on se fait harceler par des drivers de taxis, que l’on ignore (un moment donné là, il faut simplement ignorer. Car, le mot NO! ou No thank you, ils ne comprennent tout simplement pas), on tente de poser des questions à la dame pour savoir où l'on se situe. Car ce n’est pas tant clair où on s’est fait dropper... Elle nous démontre ZÉRO patience et elle semble complètement envahie par les backpackers qui larguent leurs sacs parterre contre son stand. Bon. On se pousse d’ici! Nous tentons de nous booker un GRAB mais rien à faire, personne n’accepte la course. Tuktuk? Taxi? Il n’y en a plus, ils sont maintenant partis. HA! Ça nous apprendra à les ignorer.
Donc, pas le choix : on marche le 2km jusqu’à notre hôtel avec notre stock sur le dos à 36 degrés. Poupette trouve ça difficile. Maman aussi. OH! Que je ne suis pas de bonne humeur pendant cette marche interminable alors que ma sueur ruisselle dans mon visage (ben oui! Ça m’arrive en masse d’être boubou parce que j’ai trop chaud. Oui! Oui! Celle qui proclame aimer la chaleur). Après ce qui nous - Ricki sois honnête! - ME semble une éternité, nous arrivons finalement à notre hôtel, qui se situe au fin fond de la rue. En fait, Khao Sok ne possède qu'une ‘’rue’’ principale qui se termine en cul-de-sac avec l’entrée du parc national au bout.
Donc… on arrive à l’hôtel, trempés de sueur mais souriants. Clément se présente et la dame à la réception nous regarde et nous dit, sans même un bonjour : "You are 3? You did not write in your reservation, You pay now for 3!" Clément vérifie la reservation (une chambre, 2 lits doubles... effectivement on n'a declaré que 2 adultes, habituellement les enfants en bas de 6 ans sejournent gratuitement, mais bon...) et lui répond: "OK, no problem… we’ll pay. for an extra person" La dame revient à la charge et nous répète sa chanson 3 fois, agressivement, même si on lui répète qu’on va payer. Ouff! Pour un village qui se situe aux abords d’un parc national, dans un pays qui se proclame ‘’The land of Smiles’’, la moyenne est plutôt basse aujourd’hui!
Bref! L’accueil est tellement bête qu’on tente même de trouver un autre hôtel, pendant que la dame marmonne en regardant ses papiers. Et comme le village est tout petit, les options bons marchés sont limitées. Donc, après l’avoir payé, on prend notre clé de chambre en se rappelant que nous sommes ici que pour 3 jours et que nous allons limiter nos interactions avec la matrone, que nous avons officiellement baptisée : Madame bonheur.
Qui dit petit village, dit pas trop d’options pour se booker des tours. Donc, après une douche salvatrice, on va rapidement à l’accueil du Parc pour réserver nos places pour voir le fameux lac Cheow Lam. Le gars qui se trouve à l’accueil est tellement drôle et relaxe, que ça donne envie de boire une bière avec. Wow! Méchant contraste.
Jungle Trek
Le lendemain, on arrive pour prendre le déjeuner et Madame Bonheur nous accueille avec le sourire, complètement charmée par Poupette. On se regarde avec Clément en se demandant s’il n’y a pas anguille sous roche. Elle nous demande ce que nous allons faire aujourd’hui et on lui dit que nous allons marcher dans la jungle jusqu’à la chute. Elle nous encourage à bien nous hydrater et donne du chocolat et des bananes à Poupette, afin qu’elle ait assez d’énergie. Euuhhh… Merci!?!
Notre petite rando de 3 heures fait du bien. On se retrouve à marcher sur un chemin poussiéreux parmi des palmiers et d’immenses bambous qui se balancent et se cognent les uns contre les autres au gré du vent. Je vous souhaite un jour de pouvoir admirer leur force et leur grandeur, c’est impressionnant! Alors que l’on marche, on entend et on aperçoit aussi des singes, très haut dans les arbres. À mon grand bonheur, ils restent très loin de nous.
Fait : je DÉTESTE cette saleté de bête depuis qu’ils m’ont volé mes lunettes en plein visage à Bali, il y a des années et que j’ai dû payer un monsieur pour reprendre MES lunettes!
Arrivés au bout du chemin, on cherche la chute. Malheureusement, on y trouve que des cascades. Faut se le dire, en Thaïlande, au mois de Mars, c’est la saison chaude et sèche. Donc, la chute... et bien... elle n’y est pas. On arrive à se trouver un spot parmi les cascades, afin d’en profiter pour s’y tremper les pieds. My God! Ça fait du bien après une marche de 3 heures à 34 degrés. Poupette se trouve (of course) des branches et joue dans l’eau, elle n’a pas besoin de plus pour être heureuse. Alors qu’on se rafraîchit, on constate qu’il y a un chemin qui se poursuit afin d’aller voir la fameuse chute. Mais, le chemin est fermé (avec une guérite) et c’est clairement indiqué qu’il faut obligatoirement un guide pour poursuivre le trek pour des raisons de "sécurité". Oh! Well! On aura vu des cascades.
Khao Sok
Qui dit rando, dit recherche active de nourriture. Après une douche dont on ne voulait tous pas quitter, on décide d’aller voir ce que le petit village nous offre. On tombe assez rapidement sur un stand où 2 femmes vendent des currys de toutes sortes et des smoothies. Clément et Poupette y vont safe et prennent des currys doux. Quant à moi, je choisis un curry massaman (MIAM!!! Délicieuse découverte) et me laisse tenter par la suggestion de la dame souriante, en ajoutant une portion de curry ‘’medium spicy’’ qu’elle me dit. ‘’When will I learn’’? Que je me dis alors que ma bouche et mon œsophage s’enflamment? Pas aujourd’hui Ricki. Mais, n’empêche que c’était délicieux et VRAIMENT bon marché. Il n’y a plus grand endroit au monde où une famille de 3 peut manger et boire pour moins de 10$ au restaurant.
Pleine de brûlures d’estomac, on poursuit notre balade dans le village. Entourée de montagnes et d’arbres, la vie à Khao Sok est loin d’être stressante, le temps semble être en suspens. Les boutiques sont pour la plupart des kiosques en tôle et les restos affichent presque tous des images de Bob Marley. Get the vibe? C’est le paradis du Hippie chanvré!
Un bateau comme le notre sur le lac Cheow Larn
Vue du lac Cheow Larn
Vue du lac Cheow Larn
Heureuse Rencontre
Tôt le lendemain, une van nous ramasse et on part en excursion guidée pour voir le lac Cheow Larn. Dès qu’on s’y installe, on entend du Français. C’est alors qu’on fait la rencontre de la famille Brabant (Papa Loïc, Maman Laetitia et leur 4 enfants : Louis, Valentin, Maxence et Céleste). Coup de cœur pour Poupette, après tous ces mois en voyage, elle a finalement une amie de son âge avec qui elle peut jouer.
Arrivés au lac après une ride qui… sérieux! Ils conduisent comme des malades et pour AUCUNE raison, on embarque dans le bateau. L’eau est turquoise et la vue avec les falaises de calcaire est tout simplement magnifique. C’est superbe d’admirer le tout, les cheveux balayés par le vent en bateau. The Good life! Par contre, notre guide ne nous donne pas beaucoup d’explications sur l’endroit. Pourquoi l’eau du lac est si turquoise? Comment un lac immense est apparu in the middle of nowhere Thailand? Donc, j’ai fait mes recherches.
Le lac est apparu à la suite d’un projet de barrage hydroélectrique, construit en 1987. La vallée a été inondée et cinq villages ont été évacués de la zone qui constitue aujourd'hui le lac Cheow Larn. Les maisons, les écoles et les temples de ces villages reposent aujourd'hui sur le fond du lac, véritable Atlantide thaïlandaise. Des efforts ont été déployés pour récupérer les centaines d'animaux déplacés par les inondations, mais il y a eu beaucoup plus de victimes que de sauvetages. L'inondation de la vallée a été considérée comme un événement dévastateur pour la faune et la flore du parc national de Khao Sok. Les falaises de calcaires que l’on voit sont en fait des vestiges de ce qui était autrefois des pics montagneux.
Mais ceci, on ne le savait pas pendant notre naïve balade en bateau, alors qu’on admire le paysage et qu’on s’y baigne pendant plus d’une heure. Ignorance is bliss they say and it sure was that day. Malgré tout, la journée est géniale et Poupette is having the time of her life. Je peux vous dire, que les petites somnolaient lors du chemin du retour.
Le soir, on se rejoint tous pour l’apéro (vous avez deviné, ils sont Français) et Benjamin (autre Français qui était dans notre tour) se joint à nous. Nous passons la soirée dans un resto-bar Rasta à boire des verres et manger en discutant. On se trouve rapidement un sujet commun avec Laetitia, qui a longtemps travaillé comme conseillère clinique pour l’équivalent de la DPJ en France. La situation des enfants en France VS le Québec, la vie au Grand Nord, les réalités de nos 2 pays, la photographie, le voyage… Les sujets ne manquent pas et la discussion est facile.
Cette soirée, cette rencontre nous fait un bien immense à l’âme. Ce n’est pas que nous nous sentions isolés mais, la soirée nous a fait réaliser à quel point nous n’avons pas trop eu d’opportunités d’échanger depuis notre départ. À plusieurs moments dans la soirée, j’aperçois Poupette en train de jouer au pool, danser et rire aux éclats avec les enfants Brabants, qui sont d’une gentillesse avec elle. Ça me remplit le cœur de Maman de voir notre fille si heureuse, parce que Poupette commence à nous nommer de plus en plus, qu’elle veut des amis, qu’elle trouve ça difficile et qu’elle veut retourner à la maison. Mais pour le temps d’une journée, Adeline profite de chaque instant, le sourire aux lèvres.
Quelle couleur!
On rencontre des jolies bebettes dans la jungle!
Le "clou" du spectacle: the Three Brothers rock
Krabi
Le lendemain, départ pour Krabi. Afin d’éviter une situation pareille à notre arrivée, Clément nous a réservé un transport privé. La ride est tranquille et la conductrice est super gentille. Elle nous achète même des beignes d’un marchand de rue. Sérieux! I could REALLY get used to this! (Oui! J’ai l’âme Bourgeoise. Je l’avoue enfin. Vous l’avez même par écrit).
Arrivés à Krabi, on reste encore une fois dans le secteur Old town. Il n’y a pas tant à visiter car LE truc à faire c’est de partir en bateau pour profiter des plages pendant le jour. mMais, on trouve quand même le moyen de s’occuper, comme faire le lavage à la buanderie. Ne croyez pas que c’est glamour à tous les jours la vie de voyage. Le soir, alors que le soleil se couche et que la chaleur baisse un peu, on marche le long de la rivière qui nous mène à un immense parc avec un terrain de jeux, pendant qu’on boit le meilleur smoothie mangue et fruit de la passion au monde. OUI! OUI! Au Monde! Il se trouve à Krabi et la dame qui tient le stand est une perle! Bref, ce rituel quotidien, Poupette l’attend de pied ferme chaque jour et elle s’assure qu’on le fasse.
Les plages
Excursions finalement bookées, on part enfin à la découverte des fameuses îles Thaïes et ses eaux turquoise. Malgré le fait que c’est BONDÉ de touristes, parce que tout le monde suit le même circuit avec plus ou moins les mêmes arrêts, on ne peut s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres lors de la visite de la première plage. L’eau est limpide et tellement chaude, qu’il y a à peine une différence entre la température extérieure et l’eau. Après 20 minutes, on nous rush à retourner au bateau pour le 2e arrêt, dédiée au snorkeling. Nous avions hâtes d’en faire et on avait amplement préparé Poupette à cette activité. Malheureusement, elle a paniqué en voyant les poissons. Raisonnements, encouragements, rien à faire, la petite veut retourner au bateau. Clairement, ce n’est pas aujourd’hui qu’on va faire du snorkeling en famille car, c’est le seul spot du tour qui nous permet d’en faire. Par chance, on se réjouit en se disant que nous avons déjà un autre tour, avec 3 spots de snorkeling, dans 2 jours. N’empêche que les 2 dernières îles que nous visitions sont tout de même paradisiaques.
La nuit après notre sortie en mer, Poupette tombe malade et ça ne la lâche tout simplement pas. On croise les doigts car, dans moins de 48 heures, nous sommes censés repartir en bateau. Malheureusement, le matin du jour J, on doit annuler car, ça ne va toujours pas.
Je te vois!
Heureuses les pieds dans l'eau turquoise
Une jonque moderne quitte la plage de Railay
Koh Lanta
3 jours plus tard, le matin de notre départ pour l’île de Koh Lanta, Poupette reprend du mieux et se remet enfin à manger. Malheureusement, c’est à mon tour (Ricki) de tomber. Fiévreuse et nauséeuse, j’embarque dans la van qui nous emmène à notre l’hôtel. Oh! Que nous sommes loin de notre dernier transport luxueux. Nous sommes entassés à 13 personnes dans une van 12 places. Maintenant, ajoutez les valises de tout ce beau monde-là, c’est un peu comme tenter de rentrer une guimauve dans une fente de tirelire. Entassés, le chauffeur nous conduit…. comme un maudit malade! Il double voitures, camions et scooters sur la route à une vitesse tellement démesurée que c’est comme si nous étions poursuivis par le diable en personne. Bon. Je sais, vous allez vous dire : Franchement, elle exagère. Et le temps d’une minute, je crois que c’est le cas vue que je suis malade. Je me tourne vers Clément derrière moi, et je l’aperçois, fâché, en me demandant si on va arriver en 1 morceau. Comme nous restons dans le secteur old town, nous sommes les dernières sardines à être libérées de la can. Par chance, j’arrive à me contenir (littéralement) et on arrive finalement à notre suite avec vue sur la mer, endroit qui se dit tranquille et qui sera notre maison pour les 10 prochains jours.
Asian Quality
Certes, nous avons vue sur la mer à travers les arbres, à 100 mètres de notre chambre (la vraie plage baignable se trouve à 15 minutes de route, mais ca on le savait), Mais le vrai bijou, c’est que notre chambre se trouve juste au-dessus d’un canal qui, lors de chaque marée, nous fait remonter des effluves d’égouts. Merveilleux non? Pour ce qui de notre suite, elle est gigantesque et propre, mais encore une fois c’est la Asian Quality = C’est beau en surface mais passe un peu de temps et tu y verras les nombreux petits bobos. Nous avons beau lire tous les reviews et commentaires lors de nos réservations, cette fois-ci, ce n’est pas au niveau. Clément, déçu, n’en revient pas. Il voulait tant qu’on aille une belle chambre pour fêter mon anniversaire. Il cherche à changer d’hôtel. Je lui dis de ne pas s’en faire, on fera avec. Parce que je n’ai tout simplement plus la force de bouger.
Malade, je m’affale dans le lit et je reste K-O pendant 2 jours, impossible de bouger, ni manger. C’est officiel : la famille Février-Murrin a pogné la gastro. Alors, que je m’en remets, c’est au tour à Clément, un 72 heures K-O, le pauvre, il l’a sévèrement.
Pendant que Clément est proche des limbes, on décide Poupette et moi d’aller voir le secteur Old Town de Koh Lanta. Attention! Ne cligne pas des yeux car, tu vas le manquer. C’est petit, c’est joli et même si c’est très orienté sur les touristes, tu sens que cette partie de l’île est VRAIMENT tranquille et semble avoir conservé son authenticité. En gros l’île est remplie de gens ultra relax, avec des dreads. La vraie vie de hippies bobos ici, sans tourisme de masse.
Une fois que la gastro nous a quitté, c’est le temps d’en profiter. On part faire une rando au bout de l’île dans au Parc national. Par chance, il y avait de l’ombre dans la jungle, parce qu’une rando en montagne à 36 degrés après une violente gastro, ça rentre dedans comme on dit. Après le trek, on se dit qu’on va prendre ça plus mollo.
Les jours suivants, on fait des balades en scooter afin d’aller profiter de la magnifique plage peu fréquentée de l’autre côté de l’île. Et c’est ainsi que j’ai entamé mes 41 ans, comme je le voulais : les pieds dans le sable, le soleil qui brille et de la tranquillité. Parce qu’en plus d’avoir une plage avec des eaux turquoise, nous sommes à peine une dizaine de personnes sur la plage entière! Et donc, je sirote ma bière en écoutant des vieilles tounes rock en trame de fond, le sourire aux lèvres. Quel début d’année! Le soir, on mange sur le bord de la mer et je me fais gâter par le proprio du resto qui m’offre un drink turquoise (et délicieux) pour ma fête. La douce lumière pastel du soleil qui se couche, cède la place aux éclairs de chaleur au loin, illuminant le ciel de violet. Pas mal comme début de ma 41e année. Merci la vie!
Joyeux anniversaire! (avec l'autre cocktail!)- Prise sur Iphone 14
Crab Life
Dernières Découvertes
Comme la santé va mieux et que notre séjour en Thaïlande tire à sa fin, on réserve une dernière excursion en bateau. Assis en arrière du pick-up pour se rendre au bateau, on fait la rencontre d’une famille Hispano-Allemande (Philipp : Papa Allemand, Ana : Maman Espagnole et Frida : leur fille de 5 ans). Nous entrons rapidement en discussion avec Anna, qui est, ma foi, turbo sympathique. Elle a autant d’énergie que le soleil et elle est super gentille, les sujets ne manquent pas. Une fois sur le bateau, ils nous disent que leur fille, malheureusement, n’aime pas la plongée, mais qu’ils peuvent prêter son masque (qui couvre le visage entier) à Poupette. Et là! Mesdames et Messieurs, le déclic du snorkeling se fait. Elle hésite au début, puis elle devient rapidement à l’aise. Poupette trippe sa vie en tuba! Elle me pointe tout ce qu’elle découvre sous l’eau, et le fait de vivre cette expérience avec elle me rend tellement heureuse, c’est encore mieux que ce que j’imaginais! L’image d’elle et de ses petites pattes barbotant dans la mer Adaman, alors qu’elle tente d’attraper des petits poissons, resteront à jamais gravées dans ma mémoire. Juste d’y repenser, j’ai le sourire aux lèvres.
Lors de notre dernier jour, on s’organise pour revoir Philip, Ana et Frida. On passe la fin de journée à la plage et nous terminons la soirée dans un resto en bord de mer. La marée est basse et les filles jouent dans le sable avec la dame propriétaire qui leur donne des jouets et joue avec elles pendant littéralement des heures. Pendant ce temps, on profite de nos drinks et on discute tous les 4 en passant une belle soirée. Et voilà comment s’est terminé notre 2e voyage en Thaïlande. Bye bye pour un bout!
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